Routage dynamique sur CISCO

Dans le chapitre précédent, nous avons vu le routage statique où nous sommes obligés d’indiquer les routes manuellement. Cette tâche de création de route peut être fastidieuse. Dans la mise en pratique, nous avions créé une seule route qui nécessitait deux routes (une pour l’aller et une autre pour le retour). Imaginons maintenant que nous avons besoin de créer des dizaines ou des centaines de routes. Même si cela est tout à fait possible, la charge de travail sera très conséquente. Il devient donc intéressant de s’appuyer sur les protocoles de routage qui permettent aux routeurs de s’échanger leur table de routage. Ainsi, dès qu’une route est connue par un routeur, celle-ci est partagée par les autres routeurs de sa zone.

  • IGP – Interior Gateway Protocol

Les protocoles de routage IGP sont des protocoles utilisés au sein de votre réseau. Nous retrouverons les protocoles RIP, EIGRP, et OSPF (Niveau 3 du modèle OSI).

  • EGP : Exterior Gateway Protocol

Protocoles utilisés pour communiquer avec des réseaux tiers, par exemple le réseau Internet. Nous retrouverons principalement le protocole BGP (Niveau 7 du modèle OSI).

Protocole de routage IGP

Le protocole de routage va nous permettre d’annoncer les routes entre les routeurs, c’est ce que l’on appelle la convergence des routes. Le fait de faire converger toutes les routes de différents routeurs va nous permettre d’alléger le travail de l’administrateur réseau et va apporter un autre élément non négligeable : la création de routes secondaires. Regardons l’illustration suivante :

Une image contenant diagramme, ligne, capture d’écran, conception

Description générée automatiquement

Dans cette topologie, nous pouvons voir que pour faire communiquer les PC entre eux, nous pouvons prendre la route verte ou bleue. En effet, avec la convergence des routes des protocoles de routage, les deux routes seront connues des trois routeurs. Quelle sera la route primaire et quelle sera la route secondaire ? Pour répondre à cette question, nous allons nous appuyer sur deux nouvelles notions :

  1. La métrique : C’est-à-dire l’unité qui sera utilisée pour mesurer la qualité de la route. Cette métrique varie selon le protocole.
  2. La distance administrative : Elle peut être vue comme la pertinence de la métrique. Chaque protocole aura une distance administrative. Plus la valeur administrative est faible, plus la route est fiable.

Le routage dynamique simplifie la gestion des réseaux en permettant aux routeurs d’échanger automatiquement leurs tables de routage, réduisant ainsi la charge de travail pour les administrateurs et augmentant la résilience du réseau grâce à la création de routes secondaires.